Inclusions sans moyens adaptés, notifications MDPH non respectées, élèves en attente de place dans une structure spécialisée, inclusions problématiques, voire impossibles… Aucun collègue et aucun élève ne doivent souffrir au nom de l’inclusion !
La situation risque de se dégrader encore dans le département avec la suppression de la moitié des places en ITEP et IME d’ici 2022 et la mutualisation des AESH dès la rentrée 2019 par la mise en place des PIAL (Pôle inclusif d’Accompagnement Localisé en application de la loi « pour une école de la confiance »).
Sommaire
Comment agir ?
– Obliger l’institution à prendre en compte les problèmes et à y apporter une réponse en remplissant le Registre Santé et Sécurité du Travail (RSST). Ce registre est obligatoirement présent dans votre établissement. Chaque fiche renseignée doit être transmise sous couvert de l’autorité hiérarchique au CHS-CT afin qu’une réponse soit apportée.
Comment faire ?
– Anticiper :
• ne pas attendre que la situation se dégrade ;
• réunir les collègues pour échanger sur les difficultés et les besoins de l’équipe ;
• consigner tous les incidents au quotidien.
– Contacter le SNFOLC 35 (dès les 1ères difficultés ou si des difficultés sont à craindre) :
• bilan de la situation et accompagnement dans une démarche adaptée (accumulation d’incidents « mineurs », incident grave, ou incidents graves à répétition…) ;
• aide à la rédaction de la 1ère fiche SST et d’une lettre pour exposer la situation et demander la protection fonctionnelle ainsi qu’une audience auprès de de l’IPR ou du DASEN ;
• suivi du dossier (demandes d’audiences, interventions en CHSCT) ;
• accompagnement aux audiences.
– Continuer à remplir une fiche SST lors de chaque nouvel incident et nous transmettre une copie afin que nos élus au CHS-CT s’assurent de son suivi.