Edito
Les personnels contractuels sont souvent traités comme des variables d’ajustement en fonction des besoins. Qu’ils soient embauchés en CDD ou en CDI, ils sont susceptibles d’être licenciés en « cas d’absence de besoin ». Ils exercent des remplacements à l’échelle d’une académie. S’ils sont recrutés par le rectorat, leur réemploi est en partie déterminé par l’avis que donne le chef d’établissement. Les textes cadrant le recrutement, la rémunération et le mode d’évaluation laissent place à diverses interprétations et ne sont donc pas suffisamment protecteurs. Si vous êtes contractuel-le, vous êtes exposé-e à des conditions de recrutement, de travail et de rémunération difficiles. Il est indispensable de ne pas rester isolé-e et de prendre contact avec le SNFOLC de votre département, afin de faire valoir vos droits et de vous défendre. Lorsque la discussion n’aboutit pas, l’aide du délégué syndical permet bien souvent de régler le problème.
Se syndiquer est un droit. Un professeur contractuel possède les mêmes droits syndicaux qu’un titulaire : il peut assister à une heure d’information syndicale, participer aux stages de formation syndicale et exercer son droit de grève. Les textes concernant les contractuels sont peu protecteurs. Ces personnels, du fait de la nature de leur contrat, sont exposés à de multiples pressions ainsi qu’au licenciement. Ne restez pas isolé-e !
Le SNFOLC refuse que les professeurs contractuels constituent les variables d’ajustement d’une politique de recrutement désastreuse. Le SNFOLC revendique une gestion nationale de l’ancienneté et de la grille indiciaire la plus favorable pour les contractuels.
Il exige que les diplômes de niveau bac +5 continuent à être pris en compte et s’oppose à tout nivellement par le bas des rémunérations des collègues au nom du décret du 29 août 2016
Mostafa BOULIL
Secrétaire Académique