Pour la libération immédiate du secrétaire général et de la secrétaire administrative de l’UD CGT du Nord ! Pour la défense du droit de manifestation ! Pour le cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient !

La FNEC FP-FO a été informée que le secrétaire général de l’union départementale CGT du Nord a été interpellé ce matin à 6h à son domicile et placé en garde à vue. La secrétaire administrative de l’Union départementale CGT a également été interpellée… Des moyens totalement disproportionnés – une dizaine d’agents, pour certains cagoulés – ont été utilisés.

Ces arrestations interviennent après que l’union départementale CGT du Nord a appelé à une manifestation pour la paix en Palestine.

 

Pour lire la suite du communiqué :

 

« Pour relever le niveau » : le ministre Attal dit vouloir « sauver l’école »

A l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, le 5 octobre, Gabriel Attal lance « le choc des savoirs ». En huit semaines, il promet de trouver les solutions pour « relever le niveau » et sauver l’Ecole.

 

« En un quart de siècle, les élèves français ont perdu l’équivalent d’un an en termes de niveau », assure-t-il.

S’agit-il dès lors de revenir sur les contre-réformes de ses prédécesseurs, dont les plus récentes (réformes du collège et du lycée…), qui ont supprimé des milliers d’heures de cours ? S’agit-il de rétablir les dizaines de milliers de postes qui ont été supprimés afin de garantir les meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves ?

Non, bien sûr : ce que le ministre met sur la table ce sont les programmes, les cycles, la formation des enseignants, les manuels scolaires, une grande consultation des enseignants, et une mission « exigences des savoirs » chargée de rendre ses conclusions fin novembre…

Et dans le même temps :
– Le budget 2024 prévoit la suppression de 2 500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine !
– Le ministre et le président Macron annoncent l’acte 2 de l’Ecole inclusive pour mettre fin aux établissements médico-sociaux et aux structures spécialisées, accélérer l’inclusion systématique délabrant davantage les conditions d’apprentissage de tous les élèves.
– Ils souhaitent généraliser le Service National Universel sur le temps scolaire, malgré l’opposition des fédérations FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, UNSA, FERC-CGT, SNALC, SUD Education, des organisations de jeunesse VL, FIDL, MNL, et de la FCPE, qui déclarent : « nos élèves ont besoin d’école, pas de SNU ! »
– Ils accélèrent la territorialisation de l’Ecole sur le modèle de l’expérimentation marseillaise, avec le dispositif « Notre Ecole faisons-là ensemble » ou encore la réforme de la voie professionnelle dont l’objectif est à l’opposé de l’égal accès de tous à l’instruction et aux qualifications.

 

« Garantir le bonheur » des professeurs est « un objectif prioritaire de notre école », ose affirmer le ministre Attal.

En refusant d’augmenter le traitement indiciaire des fonctionnaires ? Avec le « Pacte » qui octroie quelques miettes de primes en échange de « corvées » ? Avec l’évaluation permanente ? Avec les formations pendant les vacances ?

 

Assez des mensonges ministériels ! Tous aux réunions et assemblées FO !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir ! Pour l’augmentation des salaires ! L’arrêt des contre-réformes qui saccagent l’Ecole et nos statuts ! Pour le rétablissement des postes supprimés !

Réforme des retraites : pas d’instances jusqu’au retrait !

En perspective du CSA académique du 29 mars, ci-dessous le message envoyé par FO au Rectorat, ainsi qu’aux autres organisations syndicales : FO prend ses responsabilités et ne siègera pas dans les instances tant que la réforme des retraites n’est pas supprimée.

 

Monsieur le Recteur,

La bagarre pour le retrait de la réforme des retraites s’intensifie. Après la grève et les puissantes manifestations, les blocages se poursuivent, dans les zones industrielles, les dépôts pétroliers, les gares routières, les dépôts portuaires, les sites ENEDIS, dans les universités, et devant certains lycées… Des AG se tiennent partout pour décider de la reconduction de la grève.

Le Président Macron avec son gouvernement restent sourds au puissant message envoyé par les travailleurs répondant à l’appel des organisations syndicales pour obtenir le retrait de la réforme des retraites, et faire renoncer à la destruction massive du système des retraites par répartition solidaire et intergénérationnel.

Les Travailleurs, la jeunesse, les retraités sont dans la rue et Macron leur répond par la répression policière. FO condamne la violence et brutalité des forces de police qui servent les intérêts d’une caste corrompue, aux ordres de la Finance. FO exige que cette répression cesse immédiatement !

 

Ce 29 mars, la FNEC FP-FO académie de Rennes a décidé de ne pas siéger au CSA, dont l’ordre du jour est la validation du projet de la préparation de la rentrée 2023-2024 :

Nous n’acceptons pas les mesures de suppressions de postes prévues.

Nous n’acceptons pas la suppression de l’enseignement de la technologie en 6ème.

 

Nous exigeons :
– Création de tous les postes statutaires à l’école, dans tous les services publics.
– Retrait immédiat du projet de réforme des retraites. Maintien de tous les régimes spéciaux et du code des pensions civil et militaire.

 

Stéphane MOTTIER et Valérie PLOUCHARD
Représentants de la FNEC FP-FO au CSA Académie de Rennes

Mostafa BOULIL
Secrétaire Académique SNFOLC Académie de Rennes

Primes REP et REP+ pour les AED et AESH : où en est-on?

Selon les textes :

« Le montant de la part fixe de la prime pour les AED et AESH est de 3 263 € en REP+ et de 1 106 € en REP, contre 5 114 € et 1 734 € pour les autres.

Quant au montant maximal de la part variable en REP+ il est de 448 € pour les AED et AESH et de 702 € pour les autres. »

Tout cela proratisé au temps de travail : des miettes arrachées pour seulement quelques-uns ! Pour les autres rien !

 

Pour que cette mesure soit effective, il faut qu’un décret soit pris par le ministère. Or, ce projet de décret présenté par le ministère prévoit une entrée en vigueur au 1er janvier 2023, sans aucune rétroactivité !

Toutes et tous ensemble, construisons la mobilisation AED et AESH pour obtenir une véritable prime (avec rétroactivité), et rappeler toutes les autres revendications portées par les personnels (le statut, la reconnaissance, le salaire, les conditions de travail…) !

 

Du 1er au 8 décembre 2022 : inFOs sur le vote FO

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES du 1er au 8 décembre 2022
LE VOTE FORCE OUVRIÈRE : 4 QUESTIONS / 4 RÉPONSES !

 

1. Qui élisons-nous entre le 1er décembre et le 8 décembre 2022 ?

Ces élections concernent la Fonction publique dans ses trois versants (d’État, hospitalière et territoriale).

Nous allons élire :

-les représentants aux CSA, Comités sociaux d’administration (instances de «dialogue » entre l’État employeur et les représentants des personnels).

-les représentants aux CAP, Commissions administratives paritaires.

En 2018, il y avait une commission par corps. A partir de cette année nous élisons une seule commission administrative paritaire pour tous, agrégés, certifiés, PLP, CPE, PSY-EN, P.EPS. Ce regroupement est en lien avec la dévitalisation des CAP organisée par la loi de la transformation de la fonction publique de 2019.

 

-les représentants aux CCP, Commissions consultatives partiaires, qui sont l’équivalent des CAP pour les non-titulaires (contractuels). Il y en a une pour les contractuels enseignants, CPE, PSY-EN, et une autre pour les AED et les AESH.

 

Les CHSCT disparaissent et sont remplacés par une «formation spécialisée », émanation des CSA. Le nombre de nos représentants sera au prorata des résultats aux CSA.

 

 

Les titulaires du second degré votent 4 fois : pour le CSA Ministériel, pour le CSA Académique, pour la CAP Nationale et pour la CAP Académique.

 

Les contractuels du second degré, les assistants d’éducation et les AESH votent 3fois : pour le CSA Ministériel, pour le CSA Académique et pour leur CCP.

 

Le vote se fait depuis un ordinateur à l’aide de trois identifiants :

-l’adresse de messagerie professionnelle

-l’espace électeur que vous pouvez d’ores et déjà ouvrir (nous prévenir si vous n’avez pas reçu le lien)

-l’identifiant de vote qu’on reçoit dans son établissement (nous prévenir si vous ne l’avez pas reçu).

2. A quoi serviront les résultats des élections ?

A élire les commissaires paritaires qui siègent dans les CAP.

 

Avec la loi de transformation de la fonction publique, ces CAP ne sont plus réunies pour les opérations de mutations ou d’avancement de carrière. Mais elles continuent d’être saisies en cas de recours pour les « avis recteur » donnés lors des rendez-vous de carrière, et pour les conseils de discipline.

A déterminer la représentativité de chaque syndicat.

 

Force Ouvrière a vocation à représenter et défendre les personnels dans toutes les instances. Elle ne pourra continuer de le faire que si les résultats du vote le permettent.

 

3. Quelle est la place actuellement de Force Ouvrière dans les instances ?

Force Ouvrière est une Confédération : il y a des ouvriers des raffineries, des chauffeurs routiers, des cheminots, des métallos, des infirmières, des agents territoriaux, des profs, des AESH, des AED, des Psy-En, des CPE…

Nous estimons avoir des intérêts communs à tous les travailleurs à défendre avec tous les travailleurs (les retraites par exemple) et des intérêts communs à tous les fonctionnaires à défendre avec tous les fonctionnaires (le Code des pensions civiles et militaires ou le salaire à travers le point d’indice par exemple).

Force Ouvrière, après les élections de 2018, constitue le 3e syndicat de la Fonction publique dans ses trois versants, et le 1er syndicat dans la Fonction publique d’État.

 

Nationalement, notre fédération de l’enseignement et de la culture (la FNEC-FP-FO) est la 3e organisation syndicale (13,7 %) et la première à se réclamer d’une confédération. 

 

4. Quelles positions les représentants Force Ouvrière ont-ils défendues dans les Comités ?

La FNEC FP-FO revendique l’abrogation de la Loi de transformation de la Fonction publique et le rétablissement des prérogatives de toutes les instances paritaires.

 

Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la majorité des syndicats, sauf FO. Au comité technique ministériel du 07/12/2016, la FNEC FP-FO a voté contre ce décret.

 

Le décret Hamon du 20 août 2014 a instauré dans le second degré « des missions liées », pour imposer de nouvelles missions non rémunérées dans le cadre de l’horaire fonction publique (1607 h). Lors du comité technique ministériel du 27 mars 2014, FO a été la seule organisation à voter contre.

 

Les syndicats de la FNEC FP-FO interviennent sans relâche pour faire respecter les obligations réglementaires de service contre l’augmentation du temps de travail. Les ORS font partie de notre statut !

 

La FNEC FP-FO a toujours dénoncé les conséquences de la loi 2005 sur les élèves les plus fragiles. Pour rappel, seule la FNEC FP-FO a voté contre les décrets d’application de la Loi Boisseau-Montchamp lors du conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 20 octobre 2005. Et depuis cette loi, les PIAL sont arrivés.

 

 

Vous trouverez l’ensemble de nos revendications dans notre inFOmilitante 35 (téléchargeable ici) et en lisant notre site.

 

Voter pour construire le rapport de force et faire aboutir l’ensemble des revendications portées par FO !

En cette période secouée par de fortes grèves (raffineries, hôpitaux, laboratoires, Olivier Dussopt, ministre du travail, intervenait il y a peu sur France Info pour parler des retraites. 

Il a tout d’abord expliqué la différence entre négociations et concertations, qui n’ont aucun caractère contraignant pour le gouvernement. Il a évoqué aussi les propositions constructives de la CFDT sur la pénibilité, le travail des séniors. Enfin, il a rappelé que ces concertations se déroulaient « dans le cadre défini par le président de la République » : Au final, recul de l’âge de la retraite et/ou allongement de la durée de cotisation.

Il est urgent de continuer de construire le rapport de force interprofessionnel sans lequel aucune perspective collective n’est possible.

 

En cette période particulièrement, nous avons besoin d’un puissant syndicat confédéré, indépendant et revendicatif !

Les enseignants des lycées professionnels le savent : seul le rapport de force permettra aux personnels de gagner. 

 

En ce moment particulièrement, nous avons besoin de Force Ouvrière !