La situation générale dans laquelle les professeurs d’EPS se débattent depuis septembre est inacceptable.
A la rentrée, il fallait désinfecter le matériel, les surfaces ou même les vestiaires pour commencer les cours d’EPS. En novembre, il fallait avoir la chance de tomber sur la bonne mairie pour continuer à accéder aux installations sportives : l’une ouvrait la piscine quand l’autre, pourtant limitrophe, refusait l’accès à la sienne.
L’annonce incompréhensible du 1er Ministre le 18 janvier (en vertu du décret du 16 janvier), dans le mépris le plus total des professeurs d’EPS et de la discipline, les a gentiment sommés d’aller faire l’intégralité de leurs cours à l’extérieur. Ineptie d’individus qui ne connaissent surtout pas le métier car la pratique de sports comme le tennis de table, le badminton ou bien d’autres activités qui peuvent se pratiquer à distance et avec le port du masque dans un gymnase de 900 m2 est moins contagieuse qu’une course autour d’un stade avec trois classes qui se partagent la piste et des élèves épuisés en grappe, qui retirent leur masque pour respirer après un effort prolongé…
Peu importe, tout le monde dehors !
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