Liberté pour Cécile

 

Cécile Kohler, syndicaliste FO, est retenue en otage par la République Islamique d’Iran depuis le 7 mai 2022.

Malgré son innocence, elle a passé plusieurs mois à l’isolement. Elle n’a pu avoir qu’une seule visite consulaire, sous surveillance, au bout de plus de 6 mois. Ella a eu un seul contact direct avec sa famille, toujours sous surveillance, après plus de 7 mois de silence complet. Elle n’a toujours pas droit à un avocat indépendant. Elle est détenue à la prison d’Evin, dans une section de haute sécurité, connue pour ses conditions de détentions très difficiles. Elle est privée de presque tout, y compris de courrier et de livres. Personne ne lui donne de nouvelles de son compagnon, également détenu arbitrairement.

Une association de soutien pour obtenir la libération de Cécile a vu le jour.

Pour les contacter, adhérer, faire un don, c’est ici.

Contre la répression anti-syndicale : rassemblement devant la DSDEN le 11 octobre à 17h30

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Joliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois.

 

Jeudi 22 septembre, au lendemain d’un rassemblement d’ampleur devant le ministère, Kai recevait du rectorat son arrêté d’affectation dans un établissement, rendant effective la « mutation dans l’intérêt du service » dont il fait l’objet.

Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Les justifications données par le rectorat à sa mutation mentionnent notamment le fait que son militantisme déborde « l’exercice normal d’une activité syndicale ». Et effectivement, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui.

Avec Macron, la répression anti-syndicale a pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires.

 

La mobilisation contre la mise en place des E3C en 2019 a entraîné une vague de répression très forte, contre les personnels et les lycéen•nes au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), mais aussi dans notre département, au lycée de Monfort-sur-Meu ou encore par la mutation d’Édouard Descottes du lycée de Jean Macé.

Au-delà des mobilisations, le développement de pratiques managériales autoritaires touchent de plus en plus de personnels : à l’école Marie Curie de Bobigny (93) ou à l’école Pasteur de Saint-Denis (93), des « mutations dans l’intérêt du service » ont été utilisées à l’encontre d’enseignant•es.

A chaque fois, nos organisations se sont fortement mobilisées pour soutenir les collègues.

 

La répression contre Kai Terada s’inscrit donc dans une vague de procédures de mutations « dans l’intérêt du service », en réalité des opérations de répressions anti-syndicales déguisées. Celles-ci, facilitées par la loi de transformation de la Fonction publique de 2018, sont devenues un outil, pour la hiérarchie administrative, pour se débarrasser à peu de frais des enseignant•es syndicalistes, sans procédure contradictoire. C’est bien souvent le « climat » de l’école ou de l’établissement qui est invoqué de manière abusive.

Cette vague de répression se poursuit donc avec le ministre Ndiaye. Elle doit cesser définitivement : les droits syndicaux, le droit de grève et de manifestation ne doivent en aucun cas être entravés.

 

Nos organisations exigent que Kai Terada, ainsi que tous les personnels de l’Éducation nationale concernés soient rétablis immédiatement dans leurs fonctions et que le motif de la suspension soit communiqué à Kai.

 

Nous demandons que le Recteur de Rennes réintègre Edouard Descottes sur son poste.

 

Nous dénonçons ces multiples suspensions et mutations comme autant d’entraves et tentatives d’intimidation à l’exercice du droit syndical et revendiquons l’abrogation de la Loi de la transformation de la Fonction publique.

C’est pourquoi nos organisations appellent l’ensemble des personnels
à un rassemblement le mardi 11 octobre à 17h30 devant la DSDEN.

 

Tract à télécharger ici.

 

Flambée des prix : pour une augmentation immédiate des salaires !

Augmentation immédiate des salaires ! Pour FO, obtenir au moins + 22 % d’augmentation de valeur du point d’indice pour tous, tout de suite !

 

Le constat est sans appel : entre mars 2021 et mars 2022, le prix du gasoil a augmenté de 42 %, de + 70 % pour le fioul domestique, de + 100 % dans certains contrats de gaz naturel. Les charges locatives, y compris pour les HLM, explosent pour répercuter les coûts liés au chauffage collectif. La hausse des prix de l’énergie entraîne dans son sillage les prix de l’alimentaire et en particulier ceux des produits de première nécessité tels que les produits frais mais aussi les pâtes (+ 16%), la farine (+ 11%), l’huile (+ 25%) etc…

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Loi 3DS : Analyse de la FGF-FO

La loi 3DS, comme décentralisation, différenciation, déconcentration et simplification est devenue réalité avec sa promulgation au Journal officiel du 22 février 2022.

Même si ce n’est pas « une grande loi », mais plutôt un amalgame de mesures, au demeurant insidieuses et déclinées dans tous les domaines, c’est une loi importante car elle engendre des conséquences très importantes dans la fonction publique.