Epreuve anticipée de culture mathématique

RÉHABILITATION DES SAVOIRS DISCIPLINAIRES
OU OPÉRATION DE DIVERSION ?

Dans le cadre de son pseudo « choc des savoirs » censé répondre à la baisse de niveau constatée par les études internationales, Gabriel Attal alors ministre de l’Éducation nationale avait annoncé le 5 décembre 2023 :

« à compter de l’année scolaire 2025-2026, une nouvelle épreuve anticipée du baccalauréat en fin de 1ère générale et technologique sera[it] dédiée aux mathématiques et à la culture scientifique, pour l’ensemble de nos élèves » permettant de vérifier leur capacité à « comprendre les principaux objets mathématiques indispensables à tous, à résoudre des problèmes fondés sur des données et à construire un raisonnement logique. »

Il n’aura fallu pas moins d’un an et demi et quatre ministres pour que l’exécutif soit en mesure de présenter sa réforme au Conseil Supérieur de l’Education, un 1er avril (!) 2025 :

AESH, inclusion scolaire : Non à l’acte 2, satisfaction des revendications !

Depuis la rentrée, le constat est sans appel, il manque des AESH partout.

Les AESH et les enseignants sont confrontés à des situations impossibles et culpabilisés. Les signalements aux registres santé et sécurité explosent. La dégradation des conditions de travail n’a jamais été aussi forte.

 

Pourtant, le ministère continue, à travers l’acte 2 de l’Ecole inclusive, sa politique dogmatique d’inclusion systématique et forcée, de mutualisation des moyens, de destruction de l’enseignement spécialisé et des Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux.

Les PIAL, vecteurs de mutualisation à outrance restent en place. Pire, l’acte 2 prévoit la généralisation des PAS, actuellement expérimentés dans 4 départements (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir, Var).

 

Un document ministériel explique que le PAS permet à l’Education nationale de reprendre la main sur une partie des réponses à apporter pour les élèves à besoins particuliers avant sollicitation de la MDPH.

 

Selon le même document, le PIAL est un service de gestion quantitative des emplois du temps des AESH, tributaire de la ressource humaine disponible.

Autrement dit, s’il n’y a pas assez de ressource humaine disponible, contournons les notifications donc les besoins !

 

Pour lire la suite :

Soutien total à la population et aux personnels de Mayotte !

Samedi 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido, d’une violence extrême, exceptionnelle, jamais vue depuis près d’un siècle.

Tandis que des images de désolation circulent dans la presse, les élus locaux font état de dégâts impressionnants. Ainsi, le président de l’association des maires de Mayotte déclarait le soir même du désastre :

« Avec tous ces bidonvilles à Mayotte, tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont parties. ».

Le centre hospitalier a été inondé et manque du matériel et des médicaments nécessaires pour soigner les blessés qui affluent par centaines. La plus grande partie de la population n’a plus accès à l’eau, à l’électricité et se trouve livrée à elle-même.

Le Préfet et le ministère de l’Intérieur ont d’ores et déjà déclaré s’attendre à un bilan humain dramatique de « certainement plusieurs centaines de morts » à « quelques milliers ».

A cette heure, nous sommes sans nouvelles de plusieurs collègues.

Pour lire la suite :

Il n’y a pas de bonne application du « choc des savoirs » : abrogation !

La direction générale de l’enseignement scolaire, en lien avec l’inspection générale et des professionnels de terrain – mais on se demande bien lesquels, a sorti le manuel d’accompagnement pour la mise en place des groupes de niveaux en mai 2024.

Cette organisation implique un changement en profondeur du métier d’enseignant de Mathématiques et de Lettres. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une véritable machine à dégrader les conditions de travail de tous les personnels.

 

Petits extraits ci-dessous de ce vade-mecum…

Le SNFOLC 35 dispose d’un communiqué tout prêt à l’emploi pour exprimer :

  • le refus des personnels de participer aux réunions internes aux établissements pour réfléchir à la mise en place des groupes de niveau l’an prochain
  • le refus de la DGH et TRMD (qui valide la mise en place de ces groupes)

 

Contactez-nous si vous souhaitez la recevoir!