Détenus en Iran depuis 1000 jours : libération immédiate !

Cécile Kohler et Jacques Paris détenus en Iran depuis 1000 jours : FO appelle une nouvelle fois à leur libération immédiate !

 

Cela fera 1000 jours ce vendredi que Cécile Kohler et Jacques Paris sont détenus par les autorités iraniennes. Cécile et Jacques ont été arrêtés sans aucune justification le 8 mai 2022 à la fin d’un voyage en Iran qu’ils visitaient à titre privé. Nous ne les oublions pas !

1000 jours de détention, dans des conditions intolérables, inhumaines, en dehors du respect des conventions internationales notamment relatives aux droits humains, y compris celles dont l’État iranien est partie prenante. 1000 jours de trop !

L’Organisation internationale du travail (OIT) a formellement exigé des autorités iraniennes leur libération.

Cela fait trop longtemps que dure cette situation intolérable. Avec leurs familles, FO s’inquiète tout particulièrement pour leur santé et en appelle une nouvelle fois à leur libération immédiate et à leur retour en France auprès de leurs familles et proches.

Le SNFOLC invite à participer aux rassemblements citoyens organisés par le comite de soutien samedi 1er février 2025, sans signe syndical distinctif :

  • Rennes

Samedi 1er février à 11h00
Place de la République

Autres lieux de rassemblement :

  • Granville (Normandie)

Samedi 1er février à 12h00
Place de la mairie

  • Paris

Samedi 1er février à 14h00
Place du Panthéon

  • Soultz (Alsace)

Vendredi 31 janvier à 11h30
Devant la mairie

  • Nantes

Vendredi 31 janvier à 17h00
Place du Pont Morand devant le monument des 50 Otages

  • Nanterre

Vendredi 31 janvier à 19h00
Agora – 20 rue Stalingrad

Soutien à la grève des personnels de Mayotte !

Début janvier la FNEC FP-FO Mayotte s’est adressée à la ministre Borne dans une lettre ouverte pour demander à L’État de prendre enfin ses responsabilités et répondre aux demandes des personnels.

Devant l’entêtement de la ministre Borne de ne pas répondre aux revendications les personnels de Mayotte sont en grève depuis le 20 janvier dans le cadre d’un préavis déposé par plusieurs fédérations dont la FNEC FP-FO.

Parce que Le cyclone n’a pas fait de différences entre les personnels, ils exigent l’attribution de l’aide exceptionnelle de 2000€ à tous les personnels, y compris ceux qui ont un indice supérieur à 448.

Si le ministère semble accepter de verser l’aide à tous les agents, ceux qui ont un indice supérieur à 448 sont contraints de remplir un dossier de demande d’aide avec diverses pièces justificatives pour pouvoir l’obtenir ! Inacceptable !
Pour la FNEC FP-FO face « à la plus grande catastrophe naturelle depuis des décennies » cette aide de 2000 € doit être donnée à tous, tout de suite, sans distinction, sans division, sans discrimination vis-à-vis de l’indice de rémunération.

Les personnels grévistes exigent la sécurisation des écoles et des établissements. Si le recteur évoque à grand renfort de communication des comités qui auraient visité ces écoles et ces établissements et auraient effectué des préconisations, force et de constater que les personnels, et en particulier les directeurs d’école et chefs d’établissements n’ont eu aucune connaissance de rapports écrits qui auraient été rédigés !

L’intersyndicale exige la communication immédiate des rapports écrits à tous les personnels, notamment par voie d’affichage, afin que l’ensemble des agents ait connaissance des consignes de sécurité. Tous les personnels doivent pouvoir travailler en sécurité !

Informé de la venue de la ministre Borne à Mayotte jeudi 30 et vendredi 31 janvier, la FNEC FP-FO exige que celle-ci se rende auprès des grévistes, reçoive une délégation et réponde à toutes les revendications !

La FNEC FP-FO rappelle ses revendications :
• Augmentation de la valeur du point d’indice et abrogation de la réforme des retraites Macron- Borne
• Hausse du taux d’indexation des salaires pour compenser le coût de la vie
• 2000 € pour tous, quel que soit l’indice, tout de suite
• Instauration de l’ASA (Avantage Spécifique d’Ancienneté) dans l’ensemble du département et accélération de carrière pour l’ensemble des personnels
• Extension de la reconnaissance REP+ à toutes les écoles et tous les établissements du département, y compris les lycées
• Plan massif de titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent
• Prime d’aide logement pour tous les personnels et révision à la hausse de cette indemnité
• Revalorisation de la carrière des anciens agents de l’ex IERM, avec prise en compte de l’AGS
• Création d’une indemnité spécifique d’éloignement renforcée (ISE Mayotte), modulée en fonction de la durée d’exercice sur le territoire, pour encourager la stabilité et la continuité pédagogique.

 

La FNEC FP-FO apporte son soutien plein et entier aux personnels grévistes de Mayotte !

Le gouvernement Bayrou est nommé : nouvelle provocation !

On pourrait dire qu’on n’est plus à une provocation près mais là, il faut avouer qu’il fallait quand même le faire…

Nommer Elisabeth Borne à l’Education nationale et à l’Enseignement supérieur et la Recherche ! La ministre qui a imposé par la force et les 49-3 sa réforme des retraites qui condamne à 2 ans ferme de travail supplémentaire tous les salariés ! Lors de la passation de pouvoirs ce 24 décembre, elle n’a pas dit un mot sur les revendications des personnels, que ce soit sur les postes, les salaires, les réformes contestées…

Le président Macron n’en finit pas de mépriser la démocratie la plus élémentaire, pour se maintenir, lui et sa politique rejetée et sanctionnée par l’immense majorité.

 

Il est d’abord allé chercher M. Barnier pour maintenir la contre-réforme des retraites et engager une cure d’austérité sans précédent. Il a échoué, son gouvernement censuré est tombé avec son projet de budget.

Il décide ensuite de nommer M. Bayrou, son complice de tous les mauvais coups. Son gouvernement c’est : « on prend les mêmes et on recommence ».

Il y aurait beaucoup de commentaires à faire, mais nous retiendrons qu’un, en lien avec l’actualité brûlante.

Nommer aux Outre-mer Manuel Valls, Premier ministre honni du gouvernement Hollande, adepte lui aussi du 49-3, pour pulvériser le Code du Travail : on pourrait en rire si ce n’était si grave pour les Mahorais…

 

La catastrophe que subissent actuellement les habitants de Mayotte est pour une large part la conséquence de la « faillite généralisée des administrations publiques, notamment de l’État » (rapport rédigé en janvier 2022 par l’inspection générale), et à laquelle M. Valls a largement contribué lorsqu’il était Premier ministre…

 

Gouvernements Macron-Borne, Macron-Barnier, Macron-Bayrou… La FNEC FP-FO n’y voit rien qui puisse répondre aux revendications urgentes des salariés et des personnels.

Ce ne sont ni les « conférences sociales » ni les pseudo-négociations qui feront entendre raison à ce énième gouvernement fabriqué par Macron. Ce ne sont pas plus les journées d’action saute-mouton qui permettront de l’emporter.

 

C’est la mobilisation, la grève jusqu’à satisfaction des revendications ! La FNEC FP-FO invite tous les personnels à mettre au plus vite cette question en débat, à se réunir et décider des moyens efficaces de gagner :
• Abrogation de la réforme des retraites !
• Augmentation des salaires et du point d’indice : + 10% tout de suite !
• Abandon définitif des 3 jours de carence et du passage à 90%
• Retrait de toutes les mesures qui détruisent l’École publique !
• Annulation de toutes les suppressions de postes et créations de tous les postes nécessaires !

Manifestation à Rennes gazée : Monsieur Le Préfet doit s’expliquer !

Les organisations syndicales d’Ille-et-Vilaine CGT, FSU, FO, Solidaires sont indignées face aux évènements qui ont eu lieu durant la manifestation interprofessionnelle du 1 octobre 2024 à Rennes.

A Rennes ce 1er octobre, près de 4 000 personnes se sont retrouvées dans la rue à l’appel unitaire des organisations syndicales, afin de manifester pour l’abrogation de la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux et l’égalité entre les femmes et les hommes, et pour le renforcement, le développement et des moyens pour nos services publics, notamment à la santé et à l’Éducation.

En toute fin de manifestation, au carrefour entre le Boulevard de la Liberté et de la rue Tronjolly, les forces de l’ordre ont tiré de nombreuses lacrymogènes, à plusieurs reprises alors que la manifestation se déroulait dans le calme.

Cette décision, que nous dénonçons, s’est avérée dangereuse, inappropriée et démesurée.

 

A 450 m du carrefour, derrière la banderole intersyndicale qui indique le début du cortège que nos organisations ont déclaré, les manifestant·es ont subi de plein fouet ces tirs sans en comprendre le sens ni les raisons. Ces actes de la part des forces de l’ordre ont engendré un mouvement de foule de la part des personnes devant le cortège, mettant sciemment en danger l’ensemble du cortège et en faisant de celui-ci une cible ; d’autant que le nuage très dense de
fumées piquantes et irritantes que ces tirs ont engendré s’est propagé sur plus de 100 m de long : plus loin que le carrefour précèdent.

Nos organisations exigent des explications de la part de la Préfecture et pour se faire demande à être reçu par Monsieur Le Préfet dans les plus brefs délais afin de faire toute la lumière sur cet évènement inacceptable.

 

à Rennes le 1er octobre 2024