Collège Jean Moulin à St Jacques de La Lande : en grève pour la rentrée !

Mardi 2 septembre, première journée de classe des élèves du collège Jean Moulin à St Jacques de La Lande, les professeurs et les personnels AESH ont décidé de se mettre en grève.

 

Ils contestent la fermeture d’une classe en 5ème malgré des effectifs en hausse et l’absence d’ouverture d’une classe de 4ème.

Forts de cette mobilisation, ils se sont adressés au DASEN, qui les recevra en audience vendredi 5 septembre. 

Le SNFOLC 35 est venu en soutien des personnels le 2 septembre

et a participé à l’AG qui s’est tenue. 

Les collègues ont raison de se battre !

Défense du service public, défense des conditions de travail !

Fouilles des sacs à l’entrée des établissements : intimider et mettre au pas la jeunesse ?

Il ne fait pas bon être jeune sous l’autorité du président Macron et de ses ministres.

 

Ainsi, le 21 février, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur n’a-t-elle rien trouvé de plus urgent que d’annoncer sur BFM TV son souhait que, dès le printemps :

« on puisse, avec le préfet, le procureur, le représentant de l’Éducation nationale, organiser régulièrement des fouilles de sac à l’entrée des établissements ».

Ces « fouilles inopinées », menées au motif de la lutte contre les violences à l’école et aux abords des établissements, seraient réalisées avec des « forces de l’ordre puisque ça ne rentre pas dans les prérogatives des personnels de l’Éducation ».

Les jeunes, avant d’être de futurs citoyens qu’il s’agirait d’instruire, seraient pour le gouvernement des délinquants en puissance qui doivent être traités par la terreur et la répression.

 

Un tel projet tient plus de la vieille rengaine réactionnaire que de l’idée de génie.

En 2009, déjà, le ministre de l’Éducation Xavier Darcos, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait annoncé diverses mesures comme la fouille des élèves, pour lutter contre « les violences en milieu scolaire » considérées comme « une forme, non pas de l’incivilité, (…) mais de délinquance, du crime voire de la barbarie ».

À l’époque, les présidents de l’Association des Régions de France et de l’Assemblée des Départements de France avaient protesté contre la volonté ministérielle de « mettre en place des systèmes policiers à l’intérieur des établissements » qu’ils jugeaient « indigne d’un ministre d’un pays qu’on considère encore comme le pays des droits de l’homme et des droits de l’enfant ».

Les jeunes ont besoin de moyens pour étudier, pas de matraque et d’uniformes !

 

Les annonces d’Élisabeth Borne interviennent alors même que dans tout le pays depuis plusieurs semaines, les personnels, les parents s’organisent, se mobilisent pour bloquer les suppressions de postes, les fermetures de classes qui préparent une rentrée 2025 chaotique dans les écoles, collèges et lycées, en application du budget Bayrou et de ses 50 milliards d’austérité, passé en force à coup de 49.3.

Elles interviennent alors que le Premier ministre est rattrapé par le scandale des 112 plaintes contre des violences physiques, des agressions sexuelles et viols qui auraient été commis durant 35 ans contre des élèves du collège-lycée N.-D. de Bétharram, et dont des témoignages attestent qu’il avait été averti alors qu’il était ministre de l’Éducation. À ce sujet, étrangement, la ministre n’a rien à dire si ce n’est qu’elle ignore ce qui s’est passé et que la faute reviendrait à ceux qui pointent la responsabilité de M. Bayrou.

La FNEC FP-FO, pour sa part, appelle les personnels à se tenir aux côtés des lycéens et étudiants qui se dressent contre toutes les mesures qui cassent leur droit d’accès à l’instruction et à des diplômes nationaux, leur droit à suivre les études de leur choix dans l’enseignement supérieur (réforme du lycée et du baccalauréat, Parcoursup…), qui disent non à l’austérité avec toutes ses conséquences très concrètes (classes surchargées, suppressions d’heures de cours, de formations, de postes d’enseignants…).

 

Bas les pattes devant nos jeunes ! Laissez-les étudier ! La police hors de l’école ! Arrêt immédiat de toutes les mesures d’austérité ! Création des postes nécessaires !

Rassemblement citoyen à Rennes : pour la libération des otages en Iran

Ce rassemblement citoyen a été organisé par le comité de soutien « Liberté pour Cécile ».

1 000 JOURS DE DÉTENTION :
RASSEMBLEMENT A RENNES SAMEDI 1er FÉVRIER 2025
POUR DEMANDER LA LIBÉRATION DES OTAGES

 

Cécile Kohler et Jacques Paris sont otages en Iran depuis le 7 mai 2022. Ils sont détenus arbitrairement et accusés à tort. Ils endurent des conditions de détention extrêmement difficiles depuis maintenant plus de deux ans et restent privés d’avocats indépendants et de contacts réguliers avec leurs proches.

Olivier Grondeau a lui aussi été arrêté en Iran en 2022, et a été condamné à 5 ans de prison. Olivier clame toujours son innocence.

Samedi 1er décembre 2025 à Rennes a eu lieu un rassemblement de soutien aux otages en Iran à l’occasion des 1000 jours de détention de Cécile et Jacques, pour exiger la libération immédiate de Cécile, Jacques et Olivier. Ce même jour, six autres rassemblements ont eu lieu en France : Paris, Nantes, Nanterre, Montpellier, Granville et en Alsace.

A Rennes, une cinquantaine de personnes se sont réunies place de la République. Des amis de Cécile, Jacques ou Olivier, mais aussi des collègues, ou encore des personnes informées par les médias et touchées par leur situation.

Toutes et tous ont exprimé leur soutien et leur émotion face à ce qu’endurent Cécile, Jacques et Olivier. Comme l’a exprimé Maître Karine Rivoallan, avocate de la famille, présente au rassemblement, « après plus de deux ans de captivité dans des conditions intolérables, les faire sortir de prison est devenu une urgence vitale ».

Des lettres, des petits mots, des dessins, ont été réalisés sur place. Ils seront envoyés à la prison D’Evin à Téhéran dans le cadre de l’opération « Lettres pour Cécile ». 750 lettres ont déjà envoyées ces dernières semaines. Cécile n’a pas eu le droit de les lire. Mais le comité de soutien « Liberté pour Cécile » continue
l’opération « jusqu’à ce que ses conditions de détention s’améliorent, en attendant sa libération ». En attendant leur libération à tous les trois.

Cécile, Jacques et Olivier sont innocents.
Ce sont des otages d’État. Ils doivent être libérés.