- 400 euros par mois en moins de pouvoir d’achat : c’est l’effet conjugué du gel du point d’indice et de l’inflation depuis 2000, pour un personnel de catégorie A.
- 300 euros par mois pour un personnel de catégorie B
- 200 euros mensuels pour un personnel de catégorie C
L’article 1 du projet de loi ne trompe personne : « garantir un même niveau de retraite pour les enseignants et chercheurs que pour des corps équivalents de même catégorie de la fonction publique », c’est garantir la baisse du niveau des pensions pour tout le monde !
Retraites et âge pivot : réaction de FO
Vous trouverez, ci-dessous, le communiqué de presse de FO qui réagit aux annonces du 1er Ministre d’aujourd’hui et qui appelle « à poursuivre et renforcer la grève. »
Ce samedi 11 janvier, des dizaines de milliers de manifestants ont réaffirmé avec force leur détermination : le gouvernement doit céder. Des cortèges denses et dynamiques ont à nouveau repris sur l’air des gilets jaunes les mots d’ordre de retrait de la réforme des retraites. La détermination est là. La répression gouvernementale aussi, comme à Paris ou à Nantes, où les grenades lacrymo et les coups de matraques se sont abattus sur des manifestants pacifiques. Des militants syndicalistes ont été interpellés par la police. Un camarade du SNFOLC de la Somme va passer la nuit en garde à vue au commissariat : c’est inadmissible !
Pour le gouvernement, il y aurait d’un côté les « partenaires sociaux » qui acceptent de coopérer, et de l’autre ceux qui – en revendiquant en toute indépendance – « minent l’unité nationale« …
L’immense majorité des salariés rejette la réforme Macron-Philippe-Berger. Ils refusent ce basculement vers la fin de tous les droits collectifs et de tous les statuts.
Le SNFOLC 35 appelle à tenir partout des AG pour rassembler les personnels sur l’exigence du retrait de la réforme des retraites et organiser, étendre la grève jusqu’à satisfaction. C’est notre responsabilité, c’est la place du syndicat.
Le SNFOLC 35 appelle à poursuivre la grève !
Macron et son gouvernement nous méprisent
- Mépris à l’égard de l’immense majorité des salariés qui refuse la destruction des droits collectifs, et ne veut pas léguer aux générations futures un système basé sur la capitalisation, géré par les fonds de pensions.
- Mépris à l’égard des organisations syndicales accusées de « mensonges et de manipulations », et sommées d’accompagner la contre-réforme dans le cadre d’un pseudo compromis.
Au même moment le gouvernement poursuit la casse des statuts et des services publics
- Trois décrets d’application de la loi de transformation de la Fonction publique permettant d’une part l’ouverture de la Fonction publique à des non fonctionnaires et d’autre part l’expérimentation de ruptures conventionnelles, comme c’est déjà le cas dans le privé ; un décret sur le transfert définitif de parties des services des Dronisep aux régions ; un décret d’application de la loi anti-laïque pour « une école de la confiance » sur le financement des écoles maternelles privées par les communes ; deux décrets donnant encore plus de pouvoirs aux recteurs de région académique.
- Publication de la loi de financement de la sécurité sociale, avec notamment un nouveau plan d’économies de plusieurs milliards dans la santé et la poursuite de la sous-indexation des pensions de retraite et de la plupart des prestations familiales (+ 0,3 % à comparer à une inflation de 1,2 %) c’est à dire une baisse du pouvoir d’achat.
Il faut les arrêter ! Nous pouvons les arrêter !
Communiqué du SNFOLC 35 contre les violences policières à Rennes
Le 12/11/19, stage syndical contractuels
Lieu, date et horaire :
Mardi 12 novembre de 9H à 16H à l’Union Départementale Force Ouvrière au 35 rue d’Echange à Rennes (Métro Place Sainte-Anne).
Inscription et absence de droit :
1) Contactez-nous avant le 12 octobre 2019.
2) Le syndicat vous remettra par mail une convocation que vous devrez déposer au secrétariat du chef d’établissement au plus tard le mardi 12 octobre.
3) Le jour du stage nous vous remettrons une attestation de participation.
Cette absence est une absence de droit. Elle est déduite du temps de travail. Vous n’aurez pas à rattraper les heures que vous auriez dû effectuer ce jour-là dans votre établissement.
4) Possibilité de déjeuner sur place, avec une participation financière de 4 euros. Nous signaler votre présence au repas par mail.