Le 12/11/19, stage syndical contractuels

Le SNFOLC 35 organise un stage syndical à destination des camarades contractuels. Ce stage s’adresse à tous les contractuels, syndiqués ou non, en poste ou non affectés.

Les objectifs du stage

  • Faire connaître le droit
  • Répondre aux questions spécifiques
  • Prendre connaissance des difficultés rencontrées
  • Mesurer les attentes des contractuels
  • Faire connaître les revendications du syndicat

Modalités pratiques

Lieu, date et horaire :

Mardi 12 novembre de 9H à 16H à l’Union Départementale Force Ouvrière au 35 rue d’Echange à Rennes (Métro Place Sainte-Anne).

Inscription et absence de droit :

1) Contactez-nous avant le 12 octobre 2019.

2) Le syndicat vous remettra par mail une convocation que vous devrez déposer au secrétariat du chef d’établissement au plus tard le mardi 12 octobre.

3) Le jour du stage nous vous remettrons une attestation de participation.

Cette absence est une absence de droit. Elle est déduite du temps de travail. Vous n’aurez pas à rattraper les heures que vous auriez dû effectuer ce jour-là dans votre établissement.

4) Possibilité de déjeuner sur place, avec une participation financière de 4 euros. Nous signaler votre présence au repas par mail.

 

Pondérations : ce qu’il faut savoir

Au début du mois d’octobre, généralement, vous serez amené à signer votre EVS (état de ventilation du service). Dans ce document, il est notamment important de vérifier la présence de vos éventuelles pondérations ; lesquelles concernent les CPGE, les STS, les 1ères et Terminales et les REP+.

Les CPGE

Pour les professeurs affectés sur une chaire banale (et non sur un poste CPGE à l’issue du mouvement spécifique national) donnant une partie de leur service en CPGE par attribution, chaque heure d’enseignement en classe préparatoire aux grandes écoles est comptée pour une heure et demie sous réserve que :

– le service d’enseignement hebdomadaire du professeur ne soit pas inférieur de ce fait à celui d’un enseignant donnant tout son enseignement en CPGE ;

– les heures consacrées aux mêmes enseignements dans deux divisions ou sections d’une même classe (programme, horaire et coefficient identiques) ne soient comptées qu’une fois (art. 6 des décrets n° 50-581 et n° 50-582 du 25 mai 1950).

STS

« Pour tenir compte des spécificités en matière de préparation et de recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d’enseignement et en matière d’évaluation des élèves, chaque heure d’enseignement réalisée dans une section de technicien supérieur ou dans une formation technique supérieure assimilée, pour le décompte des maxima de service prévus au 1 de l’article 2 du présent décret, est affectée d’un coefficient de pondération de 1,25 » (art.7 du décret n° 2014-940 du 20 août 20 14).

Ce dispositif est étendu aux heures d’enseignement dispensées dans le cadre des formations destinant au diplôme des métiers d’arts (DMA), au diplôme supérieur d’arts appliqués (DSAA), au diplôme de technicien supérieur (DTS), au diplôme d’État de conseiller en économie sociale familiale (DCESF) et dans les classes de mise à niveau (CMN) précédant l’entrée dans certains brevets de techniciens supérieurs (BTS).

En revanche, cette pondération ne s’applique pas aux heures réalisées en plus des maxima de service hebdomadaires d’enseignement. Un agrégé qui exerce 16 heures en STS ne verra la pondération appliquée qu’à 15 heures (circulaire n° 2015-057 du 29 avril 2015). Par ailleurs, la pondération de 1,1 qui remplace l’heure de 1ère chaire ne s’applique pas aux heures de STS.

1ère et Terminale

« Pour tenir compte des spécificités en matière de préparation et de recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d’enseignement et en matière d’évaluation des élèves, chaque heure d’enseignement réalisée par les enseignants […], dans le cycle terminal de la voie générale et technologique, pour le décompte des maxima de service […], est affectée d’un coefficient de pondération de 1,1. Le service d’enseignement ne peut pas, du fait de cette pondération, être réduit de plus d’une heure par rapport aux maxima de service […] » (art.7 du décret n° 2014-940).

REP+

L’article 8 du décret Peillon-Hamon n° 2014-940 du 20 août 2014 prévoit que dans les établissements REP+ « chaque heure d’enseignement est décomptée pour la valeur de 1,1 heure. » Pour FO, il ne s’agit pas d’un allègement car l’article 8 prévoit que cette « pondération » crée des tâches et une présence obligatoires au sein de l’établissement et de surcroît annualisées (voir la circulaire n° 2014-077 du 4 juin 2014).

Par ailleurs, FO demande que les heures d’AS et celles de documentation ouvrent droit à cette pondération. L’action collective, avec l’aide du syndicat, a permis localement de faire cesser la comptabilité pointilleuse de ces heures et l’émargement des collègues pour ces heures liées aux pondérations. Demandez l’aide du SNFOLC 35.

Contractuels : arrêt maladie

Pour les contractuels, le parcours administratif pour un arrêt maladie est particulièrement long et compliqué.

Exemple pour l’arrêt d’un contractuel du 14/06/2019 au 20/06/2019

Pour les contractuels, la sécurité sociale peut être gérée soit par la CPAM, soit par la MGEN. Dans notre exemple, il s’agit de la CPAM.

Les jours de carences non indemnisés dépendent de l’ancienneté de l’agent contractuel (voir encadré plus bas). Dans notre exemple, l’agent a plus de 4 mois d’ancienneté.

14/06

  • visite chez le médecin
  • appel à l’établissement pour prévenir de notre absence
  • scan et archivage des feuilles de l’arrêt maladie pour en garder une trace au cas où…
  • envoi du volet 1 de l’arrêt maladie à la CPAM
  • envoi du volet 2 à l’établissement qui le renverra au Rectorat

27/06

  • réception d’un courrier postal de décompte des prestations maladies provenant du Rectorat

Les « bordereaux de décompte des sommes versées par la sécurité sociale » dont il est question en bas de la page 1 et qu’il faudra renvoyer au Rectorat (surlignés en jaune par mes soins) sont en fait nommés « Attestation de paiement d’indemnités journalières » par la sécurité sociale.

Vous remarquerez que la Sécurité Sociale décomptera 3 jours de carence.

      • Pour les agents contractuels dont l’ancienneté est inférieure à 4 mois de service, ces 3 jours de carence ne seront pas indemnisés.
      • Pour ceux dont l’ancienneté est supérieure à 4 mois, il y aura 1 jour de carence non payé conformément à la loi, et, pour les autres jours non indemnisés par la Sécurité Sociale, le plein traitement sera maintenu par le Rectorat.

01/07

  • après l’avoir signée, scannée et archivée, renvoi à la CPAM de la 2e page de ce courrier (Attestation de salaire pour le paiement des indemnité journalières).

20/07

  • réception d’un mail de la CPAM pour prévenir qu’une information importante est arrivée dans notre espace personnel sur le site ameli.fr

      •  une fois identifié sur le site, cliquer sur « Attestation de paiement d’indemnités journalières »
      • choisir la période souhaitée (par exemple, cliquer sur 2019) puis valider
      • une nouvelle fenêtre s’ouvre contenant le document suivant :
      • enregistrer ce document et l’archiver avec les autres
      • le renvoyer au Rectorat soit par voie postale soit par mail.

23/07

  • Virement de la CPAM d’un montant correspondant à « C moins 19,78€ » (« C » est la somme indiquée dans l’image ci-dessus).

29/07

  • Virement du Rectorat du salaire de juillet amputé de C.

Total

Cet arrêt maladie du 14/06/2019 au 20/06/2019 aura coûté à ce contractuel (ancienneté supérieure à 4 mois) la somme de  19,78€ net (et pas mal de temps en échanges administratifs 😉 )

Sachez que les décomptes de versement d’indemnités journalières valident vos droits à la retraite :  conservez-les sans limitation de durée, comme vos bulletins de salaires.

 

Période pré-estivale : stop au licenciement des AED !

Dans les établissements, le mois de juin est une période particulièrement difficile pour les assistants d’éducation et les assistants pédagogiques car elle correspond à la période du renouvellement des contrats.
 
Le statut des AED, que FO a combattu dès 2003 puisqu’il a dégradé considérablement celui des surveillants d’externat et d’internat qui étaient des fonctionnaires stagiaires, ne  prévoit pas de procédure de licenciement en cas de fin de contrat. Il suffit de ne pas renouveler les contrats au bout d’un an et ce n’est pas pour autant considéré comme un  licenciement ! L’État employeur a réussi le tour de force de fabriquer des contrats encore plus précaires que ceux du secteur privé.
 
Comme chaque contrat peut être remis en cause chaque année, la pression monte dans les bureaux de la Vie scolaire en cette fin de période scolaire. Dans les lycées, l’emploi du temps est revu à la hausse pour assurer l’organisation du baccalauréat d’autant que l’internat s’est vidé de ses élèves en fin d’année scolaire. Il devient même très élastique avec des demandes de modifications et de remplacements au pied levé. L’impératif du baccalauréat ajouté à la crainte du non-renouvellement du contrat  conduit à de nombreux passements d’horaire parfois au mépris de la vie privée et familiale.
 
Alors, comment dire stop quand un refus peut être prétexte à un non-renouvellement ?
 
(Lire la suite ci-dessous…)
 

Contractuels : renouvellement des candidatures pour 2020-2021

Conseil : pour que ce renouvellement se passe au mieux, pensez à créer un document unique que vous compléterez vous-même tout au long de votre carrière en tant que contractuel de l’Éducation Nationale. Pour chacune de vos affectations, notez :

    • établissement d’exercice
    • date d’entrée et de sortie
    • type de contrat (contractuel, vacataire pour ceux qui ont commencé quand les vacations existaient encore, …)
    • nombre d’heures figurant sur le contrat
    • nombre d’heures effectives (comprenant les éventuelles heures supplémentaires)
    • éventuelles remarques.

Attention : changement de procédure en 2019 :

1. mi mars : réception d’un courrier prévenant de la courte période d’ouverture du serveur.

2. 12 mars – 25 mars à 17 heures : s’inscrire sur le site internet LILMAC (https://bv.ac-rennes.fr/lilmac/).

    • Attention, si vous n’avez pas reçu ce courrier, connectez-vous dès à présent. Vous aurez besoin de votre NUMEN et d’un mot de passe pour vous inscrire.
    • Après avoir vérifié/rempli certaines informations, vous pourrez saisir vos voeux. Pour les contractuels vous pouvez choisir soit une zone d’affectation, soit un niveau (collège ou lycée), pas les deux…

3. 28 mars – 3 avril à 17 heures : à l’issue de la période de saisie des vœux, vous devrez valider les informations de votre dossier numérique. Le lien vers l’application Oriant se trouvera dans votre espace personnel sur le portail TOUTATICE (Mes applications / En ligne / ARENA / Gestion des Personnels / Oriant

    • Vérifiez toutes les informations portées sur ce dossier et en particulier vos états de service. Complétez-les le cas échéant.

4. 14 mai – 15 juin : Une fois le dossier validé, le chef d’Établissement portera un avis qui pourra être consulté sur Oriant.

 
Attention
En 2018 puis 2019, rien n’est prévu pour garder une trace des AVIS DU CHEF D’ETABLISSEMENT ET DE L’INSPECTEUR (si vous avez été inspecté).
Pensez à faire des copies d’écran de chacun de ces avis car, après le 15 juin, ils ne seront plus consultables !